lundi 21 décembre 2009

Enquète à charge de Radio Canada

Les dérives flagrantes sont bien dénoncées dans l'Enquète à charge de Radio Télé Canada.

La déontologie voudrait que la nuance s'introduise dans les raisonnements, mais l'émotion reste l'outil principal du reportage (Infiltration type espionnage, peu de discernement, pas d'enqutète à décharge).

L'urgent est de stopper le charlatanisme de masse, l'objectif est atteint.

Rien sur la face immergée de l'iceberg que l'allopathie ignore superbement, d'où sa vulnérabilité : les causes réelles des maladies.

Rien sur le placébo, rien sur le nocébo.

Dès lors, le scientifique, qui se veut rigoureux, n'est plus qu'un manipulateur qui étaye sa thèse par des exemples convainquants...

samedi 23 mai 2009

Forum France 2 : le débat

Des réactions après les émissions récentes issues du rapport de la Mivilude !

http://forums.france2.fr/france2/jtfrance2/Le20heures/biologie-totale-secte-sujet_35583_1.htm

dimanche 4 janvier 2009

La biologie totale: non reconnue

À la suite du reportage sur la biologie totale à l'émission Enquête sur les ondes de la Société Radio-Canada en octobre 2008, le Collège des médecins a entrepris plusieurs actions afin de s'assurer qu'aucun de ses membres ne pratique cette forme de thérapie.

Par servicevie.com

La « biologie totale » se présente comme une médecine douce qui prétend qu'il n'existe pas de maladie incurable et qu'on peut tout guérir, même le cancer, la sclérose en plaques ou le sida, par une simple psychothérapie. L'enquête de Radio-Canada, qui a duré plusieurs mois, a permis d'identifier une trentaine de villes au Québec où des thérapeutes pratiquent la biologie totale.
« Le médecin qui traite son patient par la biologie totale agit de façon contraire à cinq articles de son Code de déontologie », de déclarer le Dr Yves Lamontagne, président-directeur général du Collège des médecins du Québec.Dès le lendemain de la diffusion de l'émission, le Collège des médecins a communiqué avec ses membres afin de les mettre en garde vis-à-vis de cette pratique et leur rappeler leurs obligations déontologiques.La Direction des enquêtes du Collège a été saisie des informations véhiculées dans l'émission et assure que les mesures appropriées seront prises à l'endroit des médecins identifiés dans le reportage. Toute personne qui se sent lésée après avoir consulté un individu pratiquant la biologie totale et susceptible ainsi d'exercer illégalement la médecine peut faire parvenir une demande d'enquête. Le Collège des médecins est à l'affût de toute nouvelle information reliée à la biologie totale pour agir le cas échéant. Sans témoin, il est impuissant devant les charlatans.

Forum

Un forum à consulter ?

Un blog pour ! relayé par l'IBBTEV

Un blogger prend parti pour : c'est Sébastien Plante.

Relayé par l'Institut Belge de Biologie Totale des Etres Vivants (IBBTEV).

mercredi 15 octobre 2008

"Un peu de science, svp ! "

Blogue de Louis Cornelier :

« Quand les gens ne croient plus en Dieu, disait l’écrivain anglais Chesterton il y a presque cent ans, ce n’est pas qu’ils ne croient plus en rien, mais qu’ils croient à tout. » Beaucoup ont pensé, en effet, que le recul des croyances religieuses les plus primaires s’accompagnerait d’une progression de l’esprit critique et scientifique dans la population. Force est de constater, aujourd’hui, qu’il n’en est rien et que la crédulité la plus naïve fait des encore des ravages dans les esprits contemporains.

L’émission Enquête (Radio-Canada) du 2 octobre dernier a illustré ce triste phénomène avec éclat. Inquiets devant la popularité de plus en plus grande d’une approche thérapeutique fumeuse qui se nomme la « biologie totale », le journaliste Guy Gendron et ses collègues, armés de caméras cachées, ont consulté quelques-uns de ces pseudo-thérapeutes en se faisant passer pour des malades atteints de cancer. Et ce qu’ils ont découvert a de quoi faire peur.

Inventée, notamment, par Claude Sabbah, un ex-médecin français maintenant interdit de pratique, la biologie totale affirme que toutes les maladies, même les plus graves, ont des causes psychiques. Le cancer, par exemple, serait dû à un état de crise psychologique. Aussi, le traiter avec les armes de la médecine scientifique (ablation, radiothérapie, chimiothérapie) serait une erreur. Il faudrait plutôt, vont même jusqu’à dire certains de ces charlatans parfois formés en une seule semaine de cours, remercier notre cancer de nous faire prendre conscience que nous vivons une crise psychologique et travailler essentiellement sur notre mental afin d’en guérir.

Cette théorie, parfaitement délirante et carrément dangereuse lorsqu’elle incite des malades à renoncer à certains traitements médicaux, serait, semble-t-il, assez répandue au Québec et, peut-on présumer, probablement pratiquée dans la région de Lanaudière.

Si plusieurs auditeurs ont remercié l’équipe d’Enquête d’avoir dévoilé les dangers de cette pratique (voir le site de l’émission à www.radio-canada.ca), d’autres, dont au moins deux auditrices lanaudoises, l’ont accusée d’être malhonnête et de salir la réputation de cette thérapie, notamment vantée par la chanteuse Lara Fabian. Comment expliquer le succès, même relatif, d’une telle lubie sans fondements scientifiques ?

Certains pointeront, et ils n’auront pas tort, le manque d’accessibilité aux vrais médecins et l’approche parfois trop froide et expéditive de quelques-uns de ces derniers. La cause principale de cette triste crédulité, toutefois, reste l’inculture scientifique qui règne au Québec et ailleurs dans le monde. Quand des athlètes olympiques ne sont pas gênés d’avouer qu’ils s’inspirent d’un ouvrage aussi farfelu que Le Secret, qui affirme que la seule force de notre pensée modifie le réel, quand des médiums prétendant faire parler les morts obtiennent des succès populaires, quand l’homéopathie passe pour une science, quand Le Journal de Montréal fait suivre la campagne électorale par des astrologues, une évidence s’impose : la culture scientifique est en panne et les charlatans de tout acabit ont beau jeu d’exploiter cette ignorance.

Pour renverser cette situation qui expose les personnes vulnérables à tous les dangers, l’école et les médias ont un rôle à jouer. La première doit revoir sa manière d’enseigner les sciences. Son approche actuelle, souvent abstraite et désincarnée, favorise sûrement le travail des neurones, mais elle ne dote pas les jeunes de l’esprit critique propre à la méthode scientifique qui permet de distinguer la connaissance de la croyance. Quant aux seconds, ils doivent se faire un devoir de pratiquer une vulgarisation scientifique éclairée et utile (médecine, psychologie, sociologie) et de démasquer, comme l’a fait l’équipe d’Enquête au risque de déplaire, les imposteurs.

La science n’a pas réponse à tout. Elle ne remplacera jamais les arts et une saine religion. Elle reste toutefois une indispensable lumière."

samedi 11 octobre 2008

"Biologie totale : Menace fatale"

La video

INFOSECT:
BIOLOGIE TOTALE : MENACE FATALE

ENQUÊTE

EXPOSE LES DANGERS D'UNE « MÉDECINE DOUCE » QUI PEUT TUER!

Mardi 30 septembre 2008 - Répandue en Europe, la Biologie Totale est une théorie voulant que les plus graves maladies comme le cancer ou le SIDA sont l'expression d'un conflit ou d'un stress dans le cerveau. Des guérisseurs formés à cette approche recommandent aux personnes atteintes d'arrêter ou de retarder les traitements conventionnels, comme on pourra le voir dans un grand reportage de Guy Gendron et Germain Thibault, BIOLOGIE TOTALE : MENACE FATALE, diffusé dans le cadre d'ENQUÊTE, le jeudi 2 octobre à 20 h.
Pour entrer incognito dans cet univers parallèle, Guy Gendron s'est transformé avec l'aide des maquilleurs de Radio-Canada. Il est devenu Louis Gendron, un gestionnaire de 50 ans que les médecins soupçonnent de souffrir d'un cancer de la prostate, lui recommandant de subir une biopsie. Pour sa part, la journaliste Chantal Cauchy s'est fait passer pour Chantal Giroux, une caissière de 46 ans atteinte d'un cancer du sein. Tous deux ont sillonné le Québec et consulté des thérapeutes prônant la Biologie Totale, dont une est aussi médecin généraliste. Ceux-ci leur ont presque tous recommandé de retarder ou d'ignorer les traitements conventionnels pour leur maladie. Ils ont tous affirmé que le cancer de Chantal serait relié au choc causé par le départ prochain de son fils, car selon la Biologie Totale, les cancers au sein gauche sont invariablement le fruit de traumatismes reliés aux enfants. Une thérapeute lui a même conseillé de sabler le champagne puisque son cancer serait un signe qu'elle est en voie de guérison. Donc, pas besoin d'être mutilée ou de subir l'épreuve de la chimio.
Pour mieux comprendre la Biologie Totale, Guy Gendron s'est inscrit en compagnie de la Dre Danielle Perreault à une semaine de formation donnée à Marseille par le fondateur du mouvement, le Dr Claude Sabbah. Ce dernier est interdit de pratique en France où il fait face à des accusations pour fraude et pratique illégale de la médecine. Après trois jours à entendre ses discours selon lesquels la majorité des maladies émanent du dépistage ou du « message médical », la Dre Perreault a renoncé à poursuivre la formation, qualifiant cette approche de « danger public ».
La Biologie Totale est fortement inspirée de la « Nouvelle médecine germanique », l'invention de Ryke Geerd Hamer, un médecin allemand également interdit de pratique et condamné par les tribunaux. Elle est considérée en Europe comme une dérive pernicieuse de la médecine psychosomatique et elle n'a été validée par aucune étude sérieuse. L'approche à qui l'on attribue des centaines de décès en Europe ferait simplement sourire si elle ne conduisait pas des patients à une mort prématurée faute de soins, comme nous le verrons dans le reportage.
Les personnes atteintes de cancer sont dans un état de grande vulnérabilité. En les incitant, directement ou indirectement, à tourner le dos à la médecine reconnue, les tenants de la Biologie Totale leur font perdre un temps précieux et courir des risques inutiles ou pire encore.

LA BIOLOGIE TOTALE : MENACE FATALE à ENQUÊTE, le jeudi 2 octobre à 20 h et le dimanche 5 octobre à 18 h au RDI.


___________________________________________________________

Radio-Canada :

ESTRIE (RC) - L'équipe de l'émission Enquête a découvert que la biologie totale, une approche thérapeutique controversée, a réussi à s'infiltrer dans plusieurs institutions postsecondaires publiques du Québec. Dans un cas, elle s'est même rendue admissible au remboursement en vertu du programme québécois en formation de la main-d'oeuvre.
Le Cégep de Maisonneuve, à Montréal, est l'une des nombreuses institutions d'enseignement public au Québec qui a loué des locaux à Julie Lemieux et Claude Vallières, têtes d'affiche de la biologie totale au Québec.
Selon eux, les personnes qui souffrent d'une paralysie ou d'une maladie mentale ne développent pas de cancer. « Dites-vous que votre cerveau sait quoi faire pour fabriquer un cancer. Il sait quoi faire pour le réparer », peut-on les entendre dire dans un extrait du reportage.Cette théorie est toutefois rejetée par l'oncologue Jean Latreille: « J'ai vu, j'ai soigné des malades qui avaient des maladies mentales. J'ai soigné des malades qui avaient des paralysies et ces malades ont malheureusement eu des cancers ».
Le grand maître de la biologie totale, Claude Sabbah, a loué des locaux à la Sorbonne, la plus prestigieuse des universités françaises. Depuis, il associe fréquemment son nom à l'institution. Il utilise la même technique à Montréal, où il a également loué, pendant plusieurs années, des locaux à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) pour donner des conférences.La biologie totale aurait aussi réussi à s'infiltrer à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke.
Le professeur à la retraite Raymond Pageau affirme en avoir parlé à ses étudiants. « Je tripais là-dedans, moi. C'est à l'intérieur de ça que je leur passais des messages », l'entend-on dire dans le reportage.
La direction de l'Université de Sherbrooke, qui s'est dite inquiète par la situation, se rassure parce qu'elle n'a pas reçu de plaintes des étudiants. « Je doute qu'il y ait pu y avoir une interférence de M. Pageau dans ce contexte d'apprentissage, qui est un contexte très particulier », explique le doyen de la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke, le Dr Réjean Hébert.
Une approche, diverses appellations
L'émission Enquête a aussi découvert que la biologie totale se cache parfois sous d'autres appellations.
C'est le cas d'une formation en Programmation neurolinguistique, la PNL, une approche qui jouit d'une assez large reconnaissance dans le monde de la psychologie. Le cours intitulé PNL-Santé était présenté comme admissible au programme québécois de formation de la main-d'oeuvre.Beaucoup d'institutions publiques d'enseignement ont revu ou sont à revoir leurs politiques, notamment celle sur la location de leurs locaux. De leur côté, les associations professionnelles, dont celle de la programmation neurolinguistique, demandent à leurs membres de retirer complètement la biologie totale de leur pratique et de leur formation.